Xerxès
Proust uses the myth of Xerxès twice in The Captive. Once as an example of poetical beauty deriving from incomprehensible acts and again to show how hopeless are his attempts to fathom Albertine's behavior in order to learn whether or not she has been untruthful and unfaithful.
Art extracted from the most familiar reality does indeed exist and its domain is perhaps the largest of any. But it is nonetheless true that considerable interest, not to say beauty, may be found in actions inspired by a cast of mind so remote from anything we feel, from anything we believe, that they remain incomprehensible to us, displaying themselves before our eyes like a spectacle without rhyme or reason. What could be more poetic than Xerxes, son of Darius, ordering the sea to be scourged with rods for having engulfed his fleet?
The Captive 5: 53
L'art extrait du réel le plus familier existe en effet et son domaine est peut-être le plus grand. Mais il n'en est pas moins vrai qu'un grand intérêt, parfois de la beauté, peut naître d'actions découlant d'une forme d'esprit si éloignée de tout ce que nous sentons, de tout ce que nous croyons, que nous ne pouvons même arriver à le comprendre, qu'elles s'étalent devant nous comme un spectacle sans cause. Qu'y a-t-il de plus poétique que Xerxès, fils de Darius, faisant fouetter de verges la mer qui avait englouti ses vaisseaux?
La Prisonnière 3: 556
And yet it did not occur to me that I ought long ago to have ceased to see Albertine, for she had entered, for me, upon that lamentable period in which a person, scattered in space and time, is no longer a woman but a series of events on which we can throw no light, a series of insoluble problems, a sea which, like Xerxes, we scourge with rods in an absurd attempt to punish it for what it has engulfed. Once this period has begun, we are perforce vanquished.
The Captive 5: 131
Et pourtant, je ne me rendais pas compte qu'il y avait longtemps que j'aurais dû cesser de voir Albertine, car elle était entrée pour moi dans cette période lamentable où un être, disséminé dans l'espace et dans le temps, n'est plus pour nous une femme, mais une suite d'événements sur lesquels nous ne pouvons faire la lumière, une suite de problèmes insolubles, une mer que nous essayons ridiculement, comme Xerxès, de battre pour la punir de ce qu'elle a englouti. Une fois cette période commencée, on est forcément vaincu.
La Prisonnière 3: 612